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Des chevaux pour arracher les plantes invasives

Inondations, déchets, propreté publique...Quimper agit pour la préservation de l'environnement

Des chevaux pour arracher les plantes invasives

Des chevaux pour arracher les plantes invasives La Ville fait appel à des chevaux de trait bretons pour arracher les plantes invasives.Photo : Jean-Jacques Verlet-Banide | Ville de Quimper
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Le 20/03/2013 • Mis à jour le 21/03/2013 | 17h30

Certaines plantes invasives, comme le laurier-palme, envahissent les bois quimpérois. Pour les enlever, la Ville fait appel à des chevaux de trait breton. Robustes et rapides, ils abîment moins le sol que le tracteur.

Parce qu’il pousse vite et procure rapidement une haie fournie, le laurier-palme a été massivement planté dans les années 1970 et 1980.

Cette espèce d’origine horticole pouvant atteindre dix mètres de haut s’est très bien adaptée au climat breton et désormais, on la retrouve dans les bois et les forêts où elle domine la végétation indigène.

Capable de pousser sous ombrage, elle concurrence les houx, les aubépines mais aussi les semis des grands arbres (hêtres, chênes…).

Jusqu’à présent, des tracteurs étaient uniquement utilisés pour arracher les plants. Mais l’encombrement du véhicule, équipé d’un treuil, limite les possibilités.

Le cheval de trait, lui, passe pratiquement partout et son impact est nettement moindre sur le sol. Pouvant prélever des troncs d’une dizaine de centimètres de diamètre, il travaille rapidement et convient parfaitement à cette tâche. S’il reste des plants de plus grande dimension à arracher, le tracteur prend le relais.

Depuis le 5 mars et jusqu’au 27 mars, les chevaux de l’entreprise Seite basée à Plouigneau s’activent dans le bois d’Amour, à Penhars, ainsi que dans le bois de la Tourelle, peu accessible.

Le bois déraciné est laissé sur place. Contrairement à d’autres essences, il n’est pas recyclé en copeaux : les volumes ne sont pas assez importants pour être exploités et le bois n’est pas d’une qualité appropriée.

Parallèlement à l’arrachage, les équidés effectuent également des opérations de débardage : ils enlèvent les troncs morts, tombés à terre, et qui pourraient être dangereux ou gêner le passage des promeneurs. Si dans les bois, les plantes invasives sont principalement les lauriers-palmes, en zones plus ouvertes, les animaux sont amenés à supprimer des gyneriums (herbe de la pampa), autre indésirable de nos paysages.

Plus d’information auprès de la direction du paysage et des jardins au 02 98 98 88 87.