En 1998, à la demande du Premier ministre Lionel Jospin, Bernard Poignant, maire de Quimper, lui a remis un rapport sur les langues régionales en France.
« Le chemin a été long… avant que ne soit inscrite, en 2008, dans un amendement de l’article 75 de la Constitution, leur « appartenance au patrimoine de la France ». Mais pas la reconnaissance que je préconisais. Notre pays n’a toujours pas ratifié la charte du Conseil de l’Europe à ce propos.
Pourtant, la République française n’est pas menacée par ses 75 langues régionales qui, toutes, sont précieuses. Chacun “habite” la sienne et le bilinguisme est un atout. À partir du moment où le français reste la seule langue officielle – ce qui est légitime –, soyons ouverts à la diversité, tenons compte des évolutions de société, de la décentralisation ! Les élus de Bretagne sont nombreux à soutenir ce combat, un combat noble, honorable et respectable. Même si le breton n’est plus une langue maternelle pour beaucoup de Bretons mais une langue de militants, dont l’apprentissage doit rester un acte volontaire »