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La Providence : au bord de l'eau, entre verdure et minéral

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La Providence : au bord de l'eau, entre verdure et minéral

La Providence : au bord de l'eau, entre verdure et minéral Travaux d'aménagement de la Providence.Photo : Xavier Mignant | Ville de Quimper
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Le 06/12/2012 • Mis à jour le 06/12/2012 | 10h37

Après 18 mois de travaux, la Providence constitue un nouveau secteur valorisé en cœur de ville : multiplexe, aire de jeux, cheminement piéton-vélo sécurisé, aménagement paysager…, le tout sur une zone qui conserve un grand potentiel de stationnement. Le samedi 8 décembre, ce nouvel espace sera inauguré.

Il est désormais agréable de se promener le long du Steir à la Providence. Le secteur n’est plus seulement dévolu au stationnement.

L’aménagement de la zone s’inscrit clairement dans les principes de développement durable : priorités données aux modes de déplacement doux, gestion des eaux pluviales, gestion différenciée des espaces verts, maintien de la biodiversité, etc.

Nouvelle aire de jeux

Un des changements les plus visibles est l’implantation de l’aire de jeux, à proximité immédiate de la maison de l’enfance. Répondant à une demande des Quimpérois, les nouveaux équipements (structure en cordes, toboggan, balançoires à bascule…) attirent et font la joie des plus jeunes. Des copeaux de bois recouvrent le sol, ce qui sécurise la zone, bien délimitée et à distance des berges du Steir. Des bancs accueillent notamment les parents.

Le long de la rivière, un cheminement piétonnier a été mis en place, bénéficiant d’un revêtement en stabilisé renforcé. Élargies, les rives du Steir sont accessibles. « On peut ainsi se balader au bord de l’eau jusqu’à la plaine du

Moulin Vert, observe Daniel Le Bigot, adjoint au maire chargé de l’urbanisme et du cadre de vie. Au niveau du multiplexe, on passe sous la voie de chemin de fer pour rejoindre le rond-point du Cosquer et les espaces aménagés du Manoir des

Salles. » Il n’est pas rare d’apercevoir, sur le Steir, des canards ou des ragondins : la nature et la faune s’invitent en ville.

Le parc des berges

La nature, en effet, est bien présente sur le site. Le parking de 640 places (auxquelles s’ajoutent les 190 places du parking Rouget-de-l’Isle) suit les courbes de la rivière et a été paysagé pour limiter son impact visuel. Des arbres tiges et des arbustes ont été plantés.

Le stationnement s’organise autour de zones vertes qui contribuent également à limiter l’imperméabilisation des sols. Le parc des berges, vaste espace paysager le long de la rivière, s’étirant de la maison de l’enfance au multiplexe, propose différentes ambiances.

Ainsi, le jardin des berges est constitué principalement de l’aire de jeux pour enfants, de forme elliptique. Ensuite, le parc de la Fondation Massé-Trévidy, devant l’entrée de la chapelle, constitue une respiration verte au centre du parking. Préservés, les arbres majestueux (tilleul, bouleau, érable) ont été mis en valeur.

Le samedi, le grand marché s’étend jusque-là et la nouvelle configuration comporte des allées plus larges, facilitant la circulation piétonne. Il est à noter que la Fondation Massé-Trévidy a entrepris des travaux de déconstruction du bâtiment qui abritait le centre Marguerite Le Maître, près de la chapelle.

En poursuivant son chemin vers le multiplexe, le paysage change à nouveau : gazon, espaces dégagés invitent à la détente.

Entre le parking et les berges du Steir, la noue (fossé), installée dans le cadre de la loi sur l’eau, permet de récupérer et d’épurer les eaux de pluie grâce aux plantes et aux rayons ultra-violets.

Les bassins en pierre servant de zone de stockage induisent une réduction du débit des eaux avant leur rejet dans la rivière.

Un site toujours accessible

Pendant 18 mois, le chantier s’est fait par tranches, laissant toujours une partie du site accessible au public : une contrainte spécifique mais nécessaire en raison du stationnement.

Autre obligation : traiter la pollution de cet ancien site industriel. Le budget global des travaux est de 3,5 millions d’euros, subventionné dans le cadre de la lutte contre les inondations à hauteur de 220 000 euros par l’Union européenne, l’État, les Conseils régional et général.

Par ailleurs, près du multiplexe, un projet immobilier (bureaux et commerces) est prévu pour redessiner le front bâti le long de la rue de la Providence. Rappelons que la réalisation de logements est interdite en raison du Plan de prévention du risque inondation.