Initiée depuis 2015 par l’International Bureau for Epilepsy et l’International League Against Epilepsy, la Journée Internationale de l’Épilepsie se déroule ce lundi 10 février.

Elle a pour objectif de sensibiliser le grand public en informant sur une maladie neurologique aux formes multiples encore méconnue, alors qu’elle touche 50 millions de personnes de tous les âges dans le monde et plus de 700 000 en France, soit 1% de la population.

L’Institut thérapeutique, éducatif et pédagogique (ITEP) Tour ar C’Hoat, en partenariat avec l’association Épilepsie-France, défend cette cause à l’échelle locale. La ville de Quimper a elle aussi décidé de soutenir cet évènement en lui donnant un coup de projecteur. En effet, la ville a participé dès la première édition le 8 février 2021 à cette illumination symbolique en solidarité avec les personnes concernées et leurs familles. Pour la 5^e année consécutive, la façade de la mairie est illuminée en violet.

La Journée internationale de l’épilepsie doit permettre de faire évoluer le regard de la société sur cette maladie vers plus de bienveillance. Les préjugés négatifs persistants sur l’épilepsie sont parfois aussi difficiles à vivre que la maladie, sinon plus. La stigmatisation qui en découle incite nombre de personnes à dissimuler leur état de santé et leurs difficultés par crainte d'être rejetées ou mises à l'écart. Les exemples ne manquent pas malheureusement, quels que soient les pays : difficultés à l'embauche, perte d'emploi, rejet du cercle familial et social, déni de la part de l'entourage, de l'environnement scolaire.

La Journée Internationale est donc aussi l’occasion privilégiée de saluer la résilience des personnes concernées et de leur adresser un signe d’encouragement.

Une mobilisation internationale

Chaque année, plus de 140 pays y participent ! Témoignages, défis sportifs ou encore actions créatives : chaque personne à son échelle est invitée à nourrir l’élan mondial. Les associations de patients se mobilisent également ; depuis plusieurs années Épilepsie-France mène sur cette période une campagne de communication et de plaidoyer pour demander une prise en charge efficiente de la maladie qui intègre les dimensions de soin, d’accompagnement et d’inclusion sociale.