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Futur des Halles : une décision prise en avril

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Futur des Halles : une décision prise en avril

Futur des Halles : une décision prise en avril Les halles de Quimper.Photo : Jean-Jacques Banide
Le 04/02/2021 • Mis à jour le 05/02/2021 | 18h08

Les Halles Saint-François aujourd’hui : quel état des lieux ?

La question de la réhabilitation des Halles se pose depuis dix ans. Le bâtiment présente aujourd’hui de nombreux signes de vétusté. Les sous-sols, inondables, peuvent presque être qualifiés d’insalubres.

Le passage de la dernière commission de sécurité en 2018 a conduit à de nombreux travaux de mise en sécurité. La prochaine commission, prévue en mars 2021, donnera probablement d’autres directives en matière de sécurité et donc de nouveaux travaux.

Les travaux de sécurité ou de mise aux normes sont toujours extrêmement coûteux, du fait de l’importante superficie du bâtiment. A titre indicatif, entre 2018 et 2019, plus de 300 000€ ont été dépensés pour remettre aux normes le bâtiment (remplacement du système incendie, réparation des réseaux d’eau potables et usées...).

L’année dernière, les travaux de mise en conformité ont couté 55 000€ (remplacement de pompes de relevage, remplacement du bac à graisse...). L’ensemble du bâtiment et du matériel est très vieillissant et de nombreux autres travaux sont à prévoir à très court terme pour pouvoir continuer d’accueillir les commerçants et leurs clients dans de bonnes conditions. L’un des risques majeurs sont les fuites et infiltrations qui pourraient à terme abîmer la charpente en bois.

L’avenir des Halles : l’urgence d’agir en 2021

En 2019, l’équipe municipale précédente avait lancé un référendum sur l’avenir des Halles. A l’issue de ce référendum, une procédure visant à choisir une équipe de maîtrise d’œuvre (architecte), a été lancée.

Cette démarche comporte un défaut majeur : aucun programme fonctionnel n’a été élaboré. Des questions essentielles nécessaires pour aboutir à un projet pertinent n’ont pas été traitées. Quel nombre et types d’échoppes ? Quel devenir pour les restaurants ? Qu’en est-il des salles de réunion ?...

La municipalité reprend les choses en main en remettant la question des usages futurs au centre de ce projet : créer des Halles, une Maison de l’Alimentation, lieu agréable, joyeux et festif, qui donnera envie à tous de s’y retrouver : jeunes, familles... Un lieu accessible à tous, qui réunira un espace avec des commerces alimentaires et de restauration, mais aussi un lieu de vie, de partage, de convivialité et de solidarité, associant les acteurs locaux du « bien manger » et les citoyens.

Depuis plus de six mois, la nouvelle majorité travaille sur ce dossier avec les services techniques. Tous les scénarios sont envisagés et travaillés avec l’appui de cabinets spécialisés.
Dans le même temps, un référent technique a été nommé pour faire le lien entre les commerçants des Halles et les services techniques de la Ville, leur permettant de continuer à travailler en sécurité. Demain, la Ville souhaite offrir aux commerçants un lieu agréable, sain et lumineux afin qu’ils puissent exercer leurs activités dans de bonnes conditions.

Deux projets sont envisagés par la municipalité :

  • Construction des Halles sur un nouveau lieu (zone de la Glacière, à proximité du marché du Steir) et aménagement d’une nouvelle place à l’emplacement des Halles actuelles, en conservant la charpente
  • Rénovation complète des Halles actuelles en conservant la charpente

Lancement d’une commission extra-municipale « Revitalisation du centre-ville » et prise de décision en avril

La participation des citoyens et acteurs du territoire est au cœur de l’ADN du projet politique de la municipalité. La mise en place d’une commission extra-municipale fait partie intégrante d’une politique globale de démocratie participe et de concertation. Si les commissions extra-municipales peuvent émettre des avis et des propositions, le conseil municipal reste décisionnel.
Objectifs : associer les citoyens, faire appel à leurs expertises, faire vivre le dialogue élus / citoyens et la démocratie locale.

Ainsi, afin d’accompagner les élus dans leur réflexion, une commission extra-municipale dédiée à la revitalisation du centre-ville va être créée d’ici la fin du mois de février.
Elle sera composée d’une quinzaine d’acteurs (commerçants des Halles et du centre-ville, habitants -via les Conseils de Quartier, commerçants du marché du Steir, associations de commerçants...). Son premier chantier sera de se positionner sur le futur des Halles Saint-François.

Pendant le mois de mars, cette commission travaillera sur le sujet des Halles, lors de trois réunions, présentant les enjeux, les deux scénarios retenus, le contenu des futures Halles. Elle auditionnera également des experts du commerce, des urbanistes et architectes, les chambres consulaires, etc.

L’avis rendu par la commission sera examiné par les élus. Il permettra de pointer des points de vigilance, des atouts à jouer, des opportunités à saisir. A partir de cet avis, les élus délibéreront en avril et choisiront le projet définitif qui sera mis en œuvre pour les Halles pendant le mandat.

La commission extra-municipale sera ensuite amenée à travailler plus longuement sur les différents facteurs d’attractivité du centre-ville : logement, accessibilité, mobilités, commerces, loisirs, etc.
Elle accompagnera la réflexion des élus sur l’évolution du centre-ville pour le rendre plus vivant et plus solidaire, pour en faire un lieu vecteur de culture et créateur de lien social. Les membres de cette commission pourront évoluer dans le temps, en fonction des sujets qui émergeront : smart city, habitat, accessibilité...

Quelques mots d’histoire sur les Halles Saint-François

Ouvertes en 1847 à l'emplacement de l'ancien couvent Saint-François, les Halles Saint-François ont été reconstruites en 1976, suite à un incendie survenu trois années plus tôt.

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Caractéristiques actuelles

Les Halles Saint-François sont gérées en régie municipale. Leur emprise au sol (avec les auvents) est de 3 100 m². La surface au plancher totale s’élève à près de 4 000 m² qui se répartissent sur 3 niveaux.

En sous-sol, des locaux techniques permettent de gérer les déchets. A l’étage se trouvent des salles d’exposition, de réunions et une salle de restaurant.

Le rez-de-chaussée compte neuf accès et le carreau central peut accueillir une quarantaine d’échoppes, sur environ 2 000 m², dont certaines sont aujourd’hui vacantes.

Au rez-de-chaussée, une surface d’environ 220 m² est dédiée à deux restaurants (le Bar Iodé et La Taverne).

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