Fin 2019, les 1 200 adhérents de l’ARPAQ seront accueillis dans de nouveaux locaux, sur le site actuel. La ville de Quimper prend en charge la reconstruction du bâtiment, pour un montant de 1,5 million d’euros.
Depuis 1977, la Ville met gratuitement à la disposition de l’Association des retraités et personnes âgées de Quimper un bâtiment de 255 m² situé au 4 de la rue des Cols verts, près du lycée Chaptal.
Au fil des années, il est devenu peu adapté aux conditions de travail du personnel (cinq salariés, une centaine de bénévoles) et aux normes d’accessibilité et trop petit au vu du succès des actions menées par l’ARPAQ, l’une des plus importantes associations quimpéroises.
Sa devise, « actifs et solidaires », est vécue au quotidien à travers des activités sportives, culturelles, sociales et de bien-être. Au-delà de la prévention du bien vieillir, elle lutte également contre l’isolement. Ses locaux sont un lieu essentiel de rencontre et d’échange.
La réalisation de ce projet se fait en concertation avec les adhérents, qui souhaitaient rester sur le quartier. L’équipe municipale a, dans un premier temps, envisagé une restructuration. Puis, en raison des nombreuses contraintes, opté pour une déconstruction et la construction d’un bâtiment entièrement neuf, d’une surface totale de 445 m².
Au rez-de-chaussée se trouveront l’atelier cuisine et une grande salle de plus de 100 m², à l’étage cinq bureaux et une salle de réunion.
Les travaux devraient démarrer en octobre 2018 et dureront un an. D’ici là, le fonctionnement des activités reste le même. Le relogement est déjà prévu dans divers lieux municipaux, notamment dans l’ancienne mairie annexe de Penhars (pour le personnel, les cours de cuisine, informatique, photo).
La maîtrise d’œuvre est assurée en interne par les services de la ville de Quimper, qui interviennent sur la base d’un programme élaboré en concertation avec les responsables de l’ARPAQ, afin de connaître précisément leurs besoins.
Fonctionnel, facilement accessible, le bâtiment a été pensé pour être particulièrement économe en énergie (niveau d’exigence répondant au Passiv’haus, très bonne étanchéité à l’air et très peu de chauffage). Les adhérents de l’ARPAQ se réjouissent de la mise en route de ce projet, l’un des principaux du mandat.