Libération de Quimper : éloge de la détermination
Libération de Quimper : éloge de la détermination
Elus, représentants de l’Etat, anciens combattants et militaires lors du 72e anniversaire de la libération de Quimper, allées de Locmaria.Photo : Olivier Boyer
Extraits de l’intervention d’Isabelle le Bal, première adjointe au maire de Quimper, Ludovic Jolivet, ce matin à l’Hôtel de Ville à l’issue des cérémonies patriotiques de Tréqueffélec et Locmaria marquant le 72ème anniversaire de la libération de Quimper.
La volonté ne suffit pas !
« Il existe une grand différence entre volonté et détermination. A elle seule, la volonté ne suffit pas. Elle n’est rien sans l’appui de la détermination. La détermination collective façonne un esprit de résistance. Elle a été la colonne vertébrale de la libération de Quimper. Elle est aujourd’hui celle de nos démocraties confrontées à un défi d’une nature sans précédent ».
Les anciens combattants réunis sur les allées de Locmaria lors du 72e anniversaire de la libération de Quimper.Photo : Olivier Boyer
Un hommage signé de Gaulle
« Le 8 août 1944, Quimper s’est libérée par ses propres forces. Cela n’a pas échappé au général de Gaulle qui a fait à notre ville ce beau compliment quand il vint chez nous en juillet 1945 : ‘’ Je sais que Quimper n’a cessé de nourrir dans son cœur pendant les années terribles des sentiments de confiance entière dans les destinées du pays et la certitude de la victoire’’ ».
L’unité de l’Europe
« Je tiens à saluer les habitants de Remscheid. L’Allemagne est engagée à nos côtés dans un combat contre un ennemi sans foi ni loi. L’amitié entre Européens réconciliés et fraternels est de la plus haute importance alors que nous sommes engagés ensemble dans une guerre très sournoise et sur laquelle nous disposons encore de peu de recul ».
Le résistant quimpérois Eugène Littoux nommé chevalier de la Légion d’Honneur
Le résistant quimpérois Eugène Littoux (milieu) a été nommé chevalier de la Légion d’Honneur lors de la cérémonie. C’est le général Le Bot (à gauche) qui lui a remis cette distinction.Photo : Olivier BoyerEntré à l’Ecole des pupilles de la Marine à Brest le 27 mars 1939, à l’âge de 14 ans, Eugène Littoux résume son engagement pendant l’Occupation en quelques mots simples et tellement significatifs : « J’apprends l’existence de la Résistance et j’y adhère ». Il a pour mission de surveiller les mouvements ennemis. Quand Châteaulin est délivré, il rejoint la compagnie « De Gaulle » du bataillon « Stalingrad ». Il est blessé par balle au genou au Menez-Hom. Plus tard, il retrouve la Marine à bord du cuirassé « Jean Bart ». Suivra pour lui la guerre d’Indochine.