Plus de 5 500 enfants sont accueillis ce mardi 2 septembre dans les vingt-cinq écoles publiques et neuf écoles privées quimpéroises. D’importants travaux ont été réalisés cet été ou le seront dans les prochains mois. Les temps d’activités périscolaires se poursuivent avec des améliorations dans toutes les écoles et des expérimentations dans six établissements. Revue de détail.

On compte vingt-cinq écoles publiques à Quimper, ce qui correspond à 155 classes. Une seule classe a fermé, à l’école Jacques-Prévert ; à l’école Ferdinand-Buisson, une classe dont la fermeture avait été annoncée a pu être maintenue.

« L’évolution de la population scolaire sur la ville montre une baisse régulière des effectifs de près de 15 % sur dix ans, constate Jean-Pierre Doucen, adjoint au maire chargé de l’éducation et de la langue bretonne. Nous avons à réfléchir sur ces chiffres et sur les stratégies futures à mener. Par ailleurs, nous nous réjouissons de la stabilité des équipes enseignantes et des personnels municipaux. »

Les enfants de deux à trois ans sont scolarisés à 38 %, pourcentage en légère baisse ces dernières années en raison de modifications dans les habitudes des familles. Il faut noter qu’il y a suffisamment de places disponibles dans les écoles publiques pour les accueillir, toutes les demandes d'inscriptions sont satisfaites.

Travaux : priorité à l’accessibilité

« Des travaux de grande ampleur continuent d’être menés, afin de répondre à l’obligation d’accessibilité posée par la loi de 2005 et de renforcer l’égalité d’accès de tous les enfants à l’éducation », indique Jean-Pierre Doucen. Ils sont terminés dans les écoles suivantes : Kervilien, Kergoat ar Lez, Jacques-Prévert, Yves-Le-Manchec, Ferdinand-Buisson et Léon-Goraguer, ainsi qu’à Jules-Ferry dans le cadre d'une restructuration plus globale (notamment des sanitaires) et à Frédéric-Le-Guyader, à l’occasion également d’une restructuration et d’une extension de l'école maternelle.

C’est maintenant au tour de l’école Émile-Zola de bénéficier d’importants travaux pour un montant estimé de 121 000 euros HT (mise aux normes des sanitaires et du restaurant scolaire, désamiantage éventuel, création de rampes d’accès, élargissement des portes…). La livraison est prévue au printemps prochain.

Entretien courant : 700 000 € investis

Cet été, la Ville a procédé à des travaux d’entretien courant dans la plupart des établissements. Révision des couvertures (à l’école Kergoat ar Lez, au bourg de Penhars, à Léon-Blum, à Edmond-Michelet et au restaurant scolaire de l’école Émile-Zola), réfection des revêtements de sol (au périscolaire d’Edmond-Michelet, à l’école Pauline-Kergomard et à la maternelle Paul-Langevin), travaux de peinture (à Kervilien), remplacement des menuiseries extérieures (à Yves-Le-Manchec et à Kervilien).

Par ailleurs, le désamiantage a été effectué (au périscolaire maternelle d’Edmond-Michelet, au périscolaire de l’école Pauline-Kergomard et à Léon-Goraguer).

Enfin, une classe de l’école Jacques-Prévert a été complètement rénovée et l’accueil de loisir d’Edmond-Michelet a déménagé vers l’école Kergoat ar Lez. L’ensemble de ces travaux représente une enveloppe annuelle estimée à 700 000 euros HT. Du côté des vidéoprojecteurs interactifs (appelés aussi TBI), au 1er janvier 2014 ils équipaient 43 classes. Une dizaine d’autres sera installée prochainement dans les écoles Edmond-Michelet, Yves-Le-Manchec, Kerjestin, Léon-Goraguer, Kervilien, Bourg de Penhars, Kergoat ar Lez, Penanguer, Jacques-Prévert.

Rythmes scolaires : amélioration et expérimentations

La mise en œuvre de la semaine de quatre jours et demi dès la rentrée 2013 dans les écoles publiques quimpéroises a engendré un certain nombre de difficultés sur les nouveaux temps d’activité périscolaire (TAP). Même si des améliorations ont été apportées en cours d’année, les résultats restent contrastés.

Plutôt qu’une remise en cause intégrale du dispositif qui aurait pu entraîner de nouvelles difficultés pour le personnel et les familles, la démarche de la nouvelle municipalité a été pragmatique.

« Les élus ont rencontré les directeurs des écoles, des enseignants, animateurs, parents, organisations syndicales et inspecteurs de l’Éducation nationale », explique Jean-Pierre Doucen. Puis, sur la base de cette concertation, ils ont validé plusieurs améliorations à apporter au dispositif existant.

Ainsi, dans toutes les écoles publiques quimpéroises, un animateur référent sera désigné dès septembre 2014 pour faciliter l’organisation quotidienne et notamment l’articulation entre les temps de classe et les temps périscolaires.

Le travail engagé sur une charte des bonnes pratiques entre enseignants et animateurs sera également poursuivi. Des améliorations seront aussi apportées progressivement concernant les activités proposées sur les TAP :

• pour organiser des cycles d’activités entre deux périodes de vacances scolaires, avec engagement souhaité des enfants pendant la période ;

• pour proposer une aide au travail personnel encadrée par des enseignants ou des animateurs.

Enfin, le choix d’un aménagement horaire de la semaine scolaire avec des TAP de 45 minutes a pu être critiqué lors de cette année scolaire. Il a donc été décidé d’expérimenter d’autres scénarios horaires dans six écoles (Jean-Monnet, Ferdinand-Buisson, Victor-Hugo, Émilie-Zola, Frédéric-Le-Guyader, Pauline-Kergomard) à la rentrée de septembre 2014, avec l’accord des conseils d’école concernés.

Il s’agit d’allonger la durée des TAP, ce qui devrait permettre la mise en place d’activités davantage structurées dans l’intérêt de l’enfant. Ainsi, la durée sera de trois fois une heure dans cinq écoles et de deux fois une heure trente à Frédéric-Le-Guyader.