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Exercice de sécurité : la Ville teste son dispositif inondation

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Exercice de sécurité : la Ville teste son dispositif inondation

Exercice de sécurité : la Ville teste son dispositif inondation Autour de la table du PC sécurité, le maire, Ludovic Jolivet et plusieurs élus dont André Guénégan, élu coordinateur de l’exercice, Isabelle Le Bal, première adjointe, Georges-Philippe Fontaine, adjoint et président du Sivalodet.Photo : Jean-Jacques Banide
Le 05/12/2018 • Mis à jour le 05/12/2018 | 10h34

Un exercice inédit s’est déroulé mardi 4 décembre au sein de l’hôtel de ville de Quimper. Une simulation d’un épisode de fortes crues de l’Odet et du Steir a mobilisé la cellule de crise inondation. Récit de ces 4 heures d’exercice en temps réel.

Il est 5h45, l’alerte inondation vient d’être lancée par la préfecture. Les deux principales rivières de Quimper, l’Odet et le Steir sont en fortes crues. Les eaux commencent à inonder les rues de l’hypercentre.

Des élus quimpérois, dont le maire Ludovic Jolivet, des directeurs et responsables de services affectés à la cellule de crise, se retrouvent quelques dizaines de minutes plus tard dans une salle de la mairie, place Saint-Corentin. Un PC de sécurité est établi : il centralise les informations et active les interventions sur le terrain.

Tester la réactivité et l’organisation des services

Ceci n’est bien entendu qu’une simulation en temps réel d’une inondation majeure de la ville. L’exercice est inédit, car il n’a jamais été réalisé au sein de la mairie ces 20 dernières années. Le pire des scénarios a été imaginé afin de tester la réactivité et l’organisation des services municipaux et des élus.

Les deux cartes affichées au mur l’attestent : une bonne partie du centre-ville est impactée.

Le PC crise est installé à l'Hôtel de VilleVoir l'image en grand Le PC crise est installé à l'Hôtel de Ville, autour de la table élus et techniciens. La pièce est plongée dans le noir pour simuler une panne électrique.Photo : Jean-Jacques Banide

« Tous les élus ont-ils été prévenus ? ll faut être sur le terrain et au plus près de la population », s’inquiète André Guénégan, adjoint au maire qui a lancé l’exercice et donne le ton de la simulation. Valérie Postic, conseillère municipale déléguée à la tranquillité publique, aux relations avec la police et la justice rappelle, document à la main, la liste des actions à mener et pointe celles déjà engagées.

Au plus près des conditions réelles

« Coupure d’électricité générale, les réseaux électriques et de téléphone ont sauté, annonce Arnaud Fauré, technicien risques majeurs de la Ville et animateur de l’exercice. Vous n’avez plus de téléphones fixes et portables. Seuls les ordinateurs sur batterie fonctionnent. » Pour être au plus près des conditions réelles, les lumières sont éteintes.

Les événements se succèdent : des personnes sont à évacuer, un cas de vandalisme de magasin est signalé, des riverains demandent des sacs de sable. Pour chaque nouvelle alerte, la pertinence de la réponse apportée est étudiée. Les points d’amélioration sont relevés.

Un exercice positif

Tout est consigné par Pauline Dagorn, directrice de l’action sociale et de la tranquillité publique et coordinatrice de la simulation. L’exercice est également évalué par Laure Champeaux, lieutenant du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis).

Voir l'image en grand L’exercice est également évalué par Laure Champeaux, lieutenant du Service départemental d’incendie et de secours (Sdis).Photo : Jean-Jacques Banide

La simulation prend fin après 4 heures d’exercice. Un bilan sera effectué par les services de la Ville et par le Sdis afin de compléter le protocole de gestion des inondations.

« Des améliorations sur la logistique sont à apporter, mais globalement cet exercice est positif, souligne Ludovic Jolivet, maire de Quimper. L’idéal est de mettre en place une réunion de crise dès qu’il y a une alerte, car il faut anticiper. Nous devons travailler sur l’accueil des personnes et envisager de déplacer le PC de crise pour ne pas être impacté par les coupures de courant notamment. »