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Don d’un dessin de Françoise Gilot au musée

Don d’un dessin de Françoise Gilot au musée

Don d’un dessin de Françoise Gilot au musée Françoise Gilot,Barques au port, encre de chine, 1942Musée des beaux-arts
Le 14/12/2018 • Mis à jour le 20/12/2018 | 16h05

Grâce à la générosité de Pierre Maillard, le musée enrichit sa collection d’une belle encre de Chine signée Françoise Gilot, avant qu’elle ne devienne la muse de Picasso.

Barques au port, 1942, encre de Chine sur papier

Ce dessin date de 1942, année où elle se consacre pleinement à l’art, malgré la réticence de son père qui l’imagine déjà avocate. Cette œuvre fait écho à la place qu’occupent Douarnenez et Tréboul sur le chemin des peintres, comme par exemple : Isabey, Jules Noël, Jules Breton, Regnault, Lansyer, Anastasi, Redon… presque tous représentés dans les collections du musée des beaux-arts de Quimper.

Elle fait également écho à un autre personnage incontournable pour Quimper et son musée, Max Jacob qui séjourne régulièrement dans les années 1920 à Ploaré chez Jean Colle et à l’Hôtel Ty Mad à Tréboul.

Si ce dessin n’est qu’aux prémices d’une carrière quelque peu éclipsée par Picasso, le maître Catalan, il n’en reste pas moins le témoin d’un lien fort avec cette région.

La Bretagne est en effet un thème de prédilection dans son œuvre. Jeune Marchande de poissons, Le Bois d’Isis, Tréboul ou encore Bateaux à marée basse, aquarelle très proche de l’encre de Chine, Barques au port, témoignent de son appétence pour la région.

Françoise Gilot, muse de Picasso

Dès les années 1930, la famille Gilot passe régulièrement les vacances estivales auprès de parents éloignés, dans une petite maison de pêcheurs leur appartenant à Tréboul, près de Douarnenez. En 1939, quelques jours après la déclaration de guerre, Françoise Gilot se réfugie en Bretagne. Elle y rencontrera Endré Rozsda, jeune peintre hongrois et débutera ses études de droit à Rennes. Durant l’occupation, de retour à Paris, elle retrouve Rozsda et étudie avec lui la peinture. Ils fréquentent tous les deux l’académie de Ranson en 1942. Un an plus tard, Françoise Gilot rencontre Picasso et devient sa muse.

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