Les 2000 km de tuyaux d’eau et d’assainissement de l’agglomération nécessitent un entretien régulier. Quimper Bretagne occidentale mène cette année de grands chantiers. Des déviations sont mises en place pour la circulation automobile.

« La sécurité d’approvisionnement en eau potable des habitants est un enjeu primordial, rappelle Alain Decourchelle, vice-président de Quimper Bretagne Occidentale chargé de l’eau et de l’assainissement. Tous les étés, nous devons demander au syndicat mixte de l’Aulne de nous approvisionner. Nous visons une plus grande autonomie, en créant une réserve dans l’ancienne carrière de Kerrous, et en limitant les fuites. Les travaux actuels y contribuent. On peut également signaler que le prix de l’eau reste raisonnable ».

Un excellent rendement

Six millions d’euros sont investis chaque année pour maintenir le patrimoine en état : eau potable, assainissement et, suite au transfert de la compétence des communes à la communauté au 1^er janvier 2018, eaux pluviales.

Quimper Bretagne Occidentale renouvelle en moyenne le réseau d’eau potable tous les 80 ans environ (contre 130 ans dans le Finistère) et tous les 60 ans celui d’assainissement. Cela correspond à environ 18 km chaque année.

Cet entretien se traduit par un rendement supérieur à 90 % (soit, moins de 10 m³ d’eau produite sur 100 sont perdus en cours d’acheminement).

Il est d’environ 80 % en moyenne en France. Par exemple, lors de l’entrée de Locronan dans l’agglomération le rendement du réseau d’eau potable était de 55%. Suite aux travaux menés par Quimper Bretagne Occidentale, il est passé à 80 %.

Des chantiers de renouvellement de réseaux sont effectués dans toutes les communes de Quimper Bretagne Occidentale.

Une déviation route de Brest

Exemple d’un important chantier à Quimper, route de Brest. En raison de l’ouverture prochaine de la zone de Kerlic et de l’implantation de la nouvelle clinique, le volume d’eaux usées va augmenter.

Il faut renforcer les canalisations de 150 mm par des conduites de 250 mm sur 900 mètres.

Les conditions de circulation (28 000 véhicules/jour) seront modifiées, notamment lorsque la route sera barrée, du 3 avril au 10 juin, dans le sens entrant vers la ville, du giratoire du Loc’h (à la sortie de la zone de Gourvily) à celui de Tréqueffelec.

L’itinéraire conseillé passera par la voie express. Pour que cette phase soit aussi courte que possible, deux équipes vont travailler en simultané.

D’autres travaux sont réalisés dans ce secteur. Ils concernent la pose de conduites de transport d’eau brute pour sécuriser l’alimentation en eau potable de l’agglomération.

Les travaux se déroulent de l’avenue de Gourvily au giratoire de Bécharles. Sur cette zone commerciale très fréquentée (16 000 véhicules/jour), certains travaux seront réalisés de nuit pour minimiser l’impact sur l’accès aux commerces. Ils devraient être achevés fin mars.

« Tout le monde est conscient des désagréments engendrés, conclut Alain Decourchelle. Il s’agit d’un choix assumé, nous faisons au plus vite pour les limiter. »

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