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Arzel Mevellec : Open gagnant !

Arzel Mevellec : Open gagnant !

Arzel Mevellec : Open gagnant ! Arzel Mevellec, créateur de l'Open de tennis de Quimper.Photo : Jean-Jacques Banide
Le 13/01/2017 • Mis à jour le 13/01/2017 | 15h45

Issu du Mag+ n°69

Quand il s’est lancé dans l’aventure de l’Open de tennis BNP Paribas-Banque de Bretagne Quimper, Arzel Mevellec souhaitait juste bouger un peu les lignes localement. Alors que la 7e édition est sur le point de s’ouvrir, le pari est réussi haut la main !

L’Open est devenu un rendez-vous sportif attendu par les mordus de la petite balle jaune et un événement tout public à la fois festif et économique.

Comment l’aventure a-t-elle débuté ?

Nous sommes deux à l’origine du projet. Je suis le « local » de l’aventure. Matthieu Blesteau est originaire de Rennes. Il a contacté le président du club de tennis de l’époque, Yves-Marie Rolland, car il cherchait quelqu’un pour monter le projet sur Quimper. J’avais une agence de voyages spécialisée dans la réception de groupes en Bretagne. Et je suis aussi joueur de tennis, j’étais bien classé au niveau régional (2/6). Je connaissais Matthieu, car à ce niveau, on n’était pas trop nombreux dans la région.

Vous imaginiez, en 2010, une telle montée en puissance de l’Open ?

Pas du tout ! J’avais juste l’envie de créer quelque chose localement. On a débuté en tant que bénévole. Moi, président de l’association, Matthieu, trésorier. Fin 2012, on a été contactés par une association vendéenne séduite par ce que l’on faisait sur Quimper. On est devenus leur prestataire et cela a changé complètement la donne. On a pu créer nos deux emplois et notre agence Deuce*, en 2013. Aujourd’hui, nous sommes à la tête de trois événements : Quimper, la Vendée (Mouilleron-le-Captif) et Rennes. L’Open de tennis a changé toute ma vie : j’ai rencontré ma compagne lors de la première édition, j’ai deux enfants, j’ai revendu mon agence à deux jeunes qui terminaient leurs études et j’ai créé mon emploi en lien avec ma passion du tennis.

Et la suite, vous la voyez comment ?

Le tennis est le deuxième sport en France en nombre de licenciés, mais il a une image assez élitiste. On veut participer à sa démocratisation. Roland Garros contribue à cela. Nous, à une moindre échelle, on essaye de devenir une institution au niveau local. Nous sommes conscients que l’Open ne repose pas sur deux personnes, mais sur les bénévoles. Ils sont 150, une trentaine est là depuis le début et certains posent une semaine de congés pour être présents. C’est admirable, on ne l’oublie pas. Nous avons aussi un gros soutien de la Ville, de l’Agglomération et des entreprises locales. Je dis toujours que Quimper nous a permis de créer nos deux emplois, on aimerait aller plus loin. Avec l’agence, on voudrait élargir notre champ d’action à d’autres sports et créer de nouveaux emplois.

*Deuce : égalité en anglais

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